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23 novembre 2012 5 23 /11 /novembre /2012 07:41

Aujourd'hui, un petit article dans lequel je vais vous montrer les dessous du blog.

 

Pour les non-initiés, il existe dans la phase de gestion du blog, une page où l'on peut voir ce que les internautes tapent dans Google pour arriver sur notre blog.

 

Si la plupart du temps chez moi les recherches sont ultra classiques genre "huile de jojoba" "bienfaits de l'huile de coco" ou encore "les avantages de la carte Sephora", certaines recherches sont assez drôles. Et encore, je suis une petite joueuse comparée à des requests d'autres blogueuses.

 

Pour arriver sur mon blog, certain(e)s ont tapé ceci :

 

Secrétaire au téléphone : Il doit y avoir quand même de sacrés pervers qui s'ennuient au bureau. Depuis le début de mon blog, cette recherche est effectuée au moins 20 fois par mois. Histoire de leur faire plaisir, je remets la photo... 

secrétaire

 

Quand les pervers tombent là-dessus, ils doivent être ravis :-D

 

et que s'appelerio quezac le texte : Ben voui, certains s'ennuient aussi au bureau et cherchent le texte de la pub pour Quezac. Je ne peux pas leur offrir, je ne le connais pas. Mais par contre, à titre similaire, je peux leur conseiller d'aller lire cet excellent article link

 

vérité sur les stick levres gercées : Mais oui, la vérité enfi quoi !

 

me démaquiller est une corvée : oui et tu veux un remède miracle ? 

 

est ce que l'huile jojoba c'est bien pour les cheveux : oui. :-D (j'adore la recherche très très précise)

 

miracle cheveux gras : décidément, les gens aiment les miracles ! Mais moi j'ai le cheveux sec Poulette !

 

carrosserie savon noir : C'est gentil de taxer mon petit corps de carrosserie mais tu n'as pas précisé si la carroserie était abîmée ou non :-D

 

Vous voyez, ce ne sont pas des recherches extra-ordinaires ou complètement barrées. Mais le matin, c'est aussi un bonheur de voir ce qu'on a pu demander pour atterrir sur mon blog et de voir certains "questionnements". Continuez, vous me faites rire !

 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 21:52

J'ai envie de parler déco pour changer. 

 

Avoir chez soi, des objets choisis avec tendresse, des petits plus déco girly qui nous rendent plus happy et sans se ruiner, pourquoi ne pas craquer ? 

 

Je vous raconte ça parce que j'ai donc changé de chez-moi il y a peu (encore) et comme à chaque fois, j'ai envie de rendre mon intérieur qui a un goût de "reste à la maison au lieu d'aller bosser"  

 

Samedi dernier, je me suis rendue chez CASA, en quête d'un tapis pour habiller mon salon. Evidemment, je n'ai pas trouvé de tapis mais j'ai été enchantée par ma visite dans ce magasin. Des lustres que je n'y avais pas mis les pieds, et j'y suis restée pas moins d'une heure. Il y a de tout chez eux. Des petits meubles bien sympathiques et pas chers, des petits vases avec tout plein de trucs à mettre à l'intérieur (galets, sable de toutes les couleurs, paillettes), des ustensiles de cuisine qui nous facilitent la vie. J'ai trouvé un shaker à vinaigrette bien sympathique pour 3.90.

 

J'ai également craqué pour une sorte de set en feutrine grise et un sac du même accabit (feutrine grise également à l'allure baroque) pour ranger mes revues. 

IMG_4030.JPG

IMG_4031.JPG

 

Je ne peux pas vous montrer tout ce que j'ai vu parce que leur site internet n'est vraiment pas top, et ne donne pas envie du tout.

Toujours en quête de mon tapis, je me suis rendue chez Maison du Monde. Toujours pas de tapis, mais j'y ai vu plein tout plein de petits objets qui j'en suis certaine vont rendre mon petit appartement bien plus chaleureux. Certains objets que je vais vous montrer, je les ai déjà. Pas tout à fait les mêmes modèles, mais par exemple leurs porte-bijoux sont très originaux et super pratique.

 

Je vous mets un petit pêle-mêle, mais un petit conseil, attendez les soldes. Ils font de bon prix en général

 

PORTE BIJOUX

 

Un porte-bijoux élégant (11.90)

 

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Une bonbonnière dans laquelle on a envie de mettre un tas de chamalow ou des cookies fait maison  (29.90)

 

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Un lustre qui n'ira peut être pas dans tous les intérieurs mais que je trouve vraiment chaleureux et original (59.90)

 

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Un petit sablier pour cuire les oeufs ou laisser poser un masque :p (11.90)

 

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On reste dans le noir et blanc pour cette nappe que je trouve très élégante (59.90)

 

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De jolies boîtes pour déposer ses bijoux ou autres vernis à ongles (8.90 et 21.90)

 

Il y a encore tout plein d'autres choses qui pourraient vous plaire, plus colorées par exemple.

 

Et pour terminer, parce qu'il va falloir penser aux décorations de Noël (oui non ne me tapez pas, oui déjà oupss)

 

Voici leur déco de Noël :

link

 

Bonne visite, bons achats et à bientôt pour un test produit beauté !

 

Bon et mon tapis dans tout ça ? 

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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 13:20

 

Je ne sais pas du tout comment commencer ce billet…

 

Vais-je m’excuser pour avoir laissé tomber ce blog pendant quelques mois et donc vous avoir laisser tomber aussi fidèle lectrice ?

 

Vais-je vous raconter ma vie pour amoindrir ma honte ?

Avez-vous réellement envie de connaître ma vie ?

En même temps, c’est mon blog et je vais ce que je veux ? non ? :)

 

Je n’ai pas écrit de billet depuis le mois d’avril je crois… ho pile poil quand mon contrat s’est arrêté dans un Spa de Paris et pas renouvelé. En même temps, j’étais ravie de ne pas prolonger mon expérience pro dans cet endroit et en même temps déprimée, parce que la confiance en moi en a encore pris un sacré coup. C’est la première fois durant ma carrière professionnelle que je ne suis pas arrivée à m’intégrer dans une équipe. Cette impression d’être un corps étranger, même après trois mois, vous connaissez ?

 

Bref, je n’ai pas eu le temps d’y réfléchir beaucoup parce que c’est à ce moment là que l’état de santé de ma grand-mère s’est considérablement détérioré. C’est à ce moment là qu’à 500 km de distance, je me suis follement inquiétée pour elle, et pour mes parents qui se sont défoncés pour qu’elle soit prise en charge, pour qu’elle soit bien soignée, pour lui redonner le goût de vivre malgré ses différents séjours hôpital-maison de repos.

 

581564_10151208469253938_552253764_n.jpg

 

Dans le même temps, c’était le temps idéal pour moi, après les élections, pour postuler à tout va. Je ne suis pas descendue la voir régulièrement. La dernière fois que je l’ai vue, c’était mi-juin. Sans savoir ce qui allait m’arriver, une de mes dernières paroles a été « mange, reprends des forces..je vais bientôt revenir près de toi, on pourra reprendre le café, comme avant ».. et je me souviens qu’elle a levé son bras pour enlever un cheveu tombé sur mon épaule…

Bref, le 4 juillet, à 18h40, le téléphone sonnait….. j’ai poussé un long cri.

 

Le lendemain soir, je prenais la route pour venir épauler mon père durement touché… et ma mère qui prenait toute la logistique en charge.

 

J’ai roulé une bonne partie de la nuit. Je suis arrivée au petit matin.

 

Deux heures après, j’ai reçu un coup de téléphone d’un employeur auprès duquel je n’avais pas postulé. C’était lui qui avait pensé à moi.

Alors que j’attendais de revenir dans MON milieu professionnel, avec une personne dont le combat avait fortement raisonné dans mon esprit, il m’appelait. Il m’a dit « c’est toi que je choisis ».. J’avais l’esprit embrumé. Je n’ai pas trop réagis.

 

L’enterrement a eu lieu.

 

Je suis restée un peu auprès de mes parents. Puis je suis remontée sur Paris faire mes cartons. Je reviens enfin chez moi après toutes ces années.

Cela fait maintenant un mois que je suis installée dans mon nouvel appartement, tout près de mon océan chéri. Plus de RER, 5 mn à pied pour rejoindre mon travail que j’adore, des collègues adorables.

Je remonte régulièrement sur Paris pour le travail… et je peux vous dire que je respire quand je suis dans le TGV du retour.

 

Mais je n’ai jamais cessé de penser à vous, j’ai mis tous mes produits finis dans un sac pour faire des revues.

Et même si, quand je passe devant chez ma grand-mère, je ne peux plus m’y arrêter pour boire un café, le fait que je sois près d’elle et que finalement j’ai tenu ma promesse sans le savoir, me fait du bien.

 

La vie continue.. non pour moi, à 40 ans sonnés depuis 15 jours, elle recommence !!

 

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 16:46

 

... ne te découvre pas d'un fil

 

fil.jpg

 

Ce matin, 16 avril, je suis sortie sous un beau soleil.

 

Plus j’avançais et plus mes poils se hérissaient, plus je fermais les boutons de ma veste et plus je regrettais de ne pas avoir pris un foulard.

 

16 avril quoi !

 

Je suis rentrée chez moi et malgré le magnifique ciel bleu, j’ai vu ça :

 

 IMG_3476.JPG

Non, inutile de passer la main sur ton écran, la poussière est sur mon thermomètre. Diantre !

 

Ceci n’est pas une température extérieure mais bien intérieure. Oui je sais, c’est dur !

 

Alors, en avril ne te découvre pas d’un fil n’a jamais été autant d’actualité.

 

Toi qui depuis plusieurs semaines pense à ça :

maillot-de-bain.jpg

 

Comme je te comprends, tu le regardes tous les jours ton petit bikini, tu as déjà fait le stock de crème solaire, d’écran total pour traîner en terrasse entre midi et deux.

J’ai une bonne nouvelle, tu peux garder tes lunettes de soleil parce qu’il fait beau, tu peux mettre un peu d’écran total parce que les rayons du soleil sont là, mais n’oublie pas :

polaire.jpg

 Ta meilleure amie ! (au couleur du blog, notez la délicatesse)

 

Heureusement que Tatie Déso est là pour t’éviter une semaine de Kleenex©,  Nurofen© et autres joyeusetés.

Et n’oublie pas non plus :

 grog.jpg

 

Et puis quand il fait froid, on se colle à son n’amoureux, on peut encore manger des pâtes plein de crème en repoussant un peu l’épreuve du maillot de bain, on peut encore fait ça :

IMG_3477.JPG

oui cette photo est de travers, c'est mon sens artistique développé qui ressort.. et oui, cette cheminée n'est pas en service, appartemnent de ville oblige. Mais on peut faire comme ci !

 

Mais, comme la pluie va laisser la place au soleil frais d’aujourd’hui, je n’ai plus d’argument sauf celui-ci :

 transpiration.jpg

 

où celui-là :

terre-seche.jpg

 

Et pas des moindres.

 

Moralité : laissez-vous porter par le temps qu’il fait ! Il est une des dernières choses sur lesquelles nous n’avons pas le contrôle.

 

Evelyne-Dheliat-Mete.jpg

Bonne semaine J

 

 

 

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23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 00:00

Hello !

A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai quelque part dans Paris, quelque part dans une nouvelle société, quelque part dans un nouveau bureau, quelque part avec des nouveaux collègues et quelque part avec une nouvelle mission à mener à bien.

(Enfin, si ça se trouve, je serai coincée dans le RER )

Après de loooongs très loooongs mois de chômage, je commence aujoud'hui un contrat de trois mois, dans un secteur différent (en partie) de celui que j'occupais depus 14 années. Un travail qui sur le papier, m'enchante, m'exalte. 

 

secretaire-copie-1.gif

*

A l'heure où j'écris ces lignes, j'ai mal au ventre, j'ai l'estomac qui me chatouille comme lorsque l'on part à un premier rendez-vous amoureux. 

 

Mais je suis HEU-REU-SE !! Je vais pouvoir me donner à fond dans cette mission et je croise les doigts très fort pour que le succès soit au rendez-vous.

 

Et je pense à toutes celles et ceux qui galèrent... je n'aurais jamais cru me retrouver dans cette situation. Chercher du travail, c'est usant, c'est fatiguant, c'est stressant. On ne pense qu'à ça, quand on se couche, quand on se lève. Les insomnies sont notre lot quotidien. 

 

Alors haut les coeurs !

*crédit photo Miragev

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 16:37

 

Il y a un moment dans la vie où il faut sortir ses émotions. Ecrire est ma thérapie. J’ai toujours beaucoup aimé écrire. J’en ai d’ailleurs fait, en quelque sorte mon métier.

Enfin, c’était mon métier.

Oui, c’était, parce que depuis le mois de mai dernier, j’ai rejoint à 39 ans, la grande famille Pôle emploi, pour la toute première fois de ma vie.

Pendant l’adolescence, pendant que certaines jouent encore à la poupée où que d’autres connaissent leurs premiers émois stylesque, hairlesque, ou amouresque, moi,  j’ai été piquée par le virus de la politique.

Je trouvais cet univers fascinant. Le fait d’adhérer totalement à des idées, de pouvoir contribuer à changer les choses, de s’engager tout simplement, était pour moi une bouffée d’oxygène.

 A 17 ans, j’ai franchi le Rubicon. J’ai adhéré à un parti. J’ai trouvé une deuxième famille. J’ai participé à des débats. J’ai appris à parler en public, à défendre mes idées. J’ai appris à coller des affiches le soir, en défiant la maréechaussée. J’ai occupé des bureaux. J’ai appris la vie, tout simplement.

Et quoi de plus naturel que d’en faire mon métier ?

Mon rêve s’est réalisé par un pur hasard d’une annonce dans la presse.

J’ai été recrutée.

 Je suis devenue collaboratrice parlementaire et je suis montée à la Capitaleu.

Je n’étais pas peu fière. Je me suis retrouvée propulsée du jour au lendemain sous les lambris dorés de la République. Moi la provinciale qui n’a pas étudié à Sciences Po.

 Ho bien sûr, mes collègues m’ont bien fait la blague « tu as laissé tes bottes en caoutchouc à l’entrée ? » ou affublé du surnom de la « Boulangère » parce que j’avais été serveuse en boulangerie. Mais rien ne m’atteignait.

J’avais réalisé mon rêve.

J’ai grandi au sein de ce Parlement. J’ai beaucoup travaillé. J’ai beaucoup appris. J’ai gagné en assurance. J’ai su me faire apprécier par mes collègues. Ils sont devenus eux aussi ma deuxième famille. De là, je n’ai plus compté mes heures. Je n’avais que très peu de vie sociale. On m’appelait tout le temps, souvent pour des broutilles, le soir, le samedi, le dimanche.

Les veilles de vacances, notamment à Noël, quand tous mes collègues buvaient un verre (ou plusieurs) lors de nos fameuses soirées au bureau, j’étais dans le bureau du Président entrain de terminer les cartes de vœux jusqu’à 23H.

Je faisais les séances de nuit aussi. J’adorais les séances de nuit. On travaillait beaucoup, mais mieux parce qu’il n’y avait pas le stress du téléphone toutes les 5mn. On se sentait soudés pendant les séances de nuit. Que l’on termine à minuit ou 3h du matin, à 9h le lendemain, j’étais à mon poste. Ce qui me valait souvent les « t’as dormi là ? » moqueur jalouse des secrétaires. Je m’en moquais. J’adorais mon travail.

Et puis en 2004, un nouvel élu est arrivé. Quelques jours après son élection, il est entré dans mon bureau et me dit qu’il cherche une assistante qui connait bien le métier et les rouages du Parlement. Il tombait bien, je commençais à tourner en rond après 7 ans. J’ai dit oui.

Et là, j’ai découvert un autre monde. Celui des assistants parlementaires.

C’est un travail merveilleux. Ingrat, très ingrat, mais formidable.

Il faut être multi-tâches pour exercer la profession d’assistant parlementaire, mais l’ennui ne nous gagne jamais.

Mon employeur m’a fait confiance et m’a demandé de lui rédiger ses discours. On ne m’avait pas encore donné l’occasion de le faire (à part quelques communiqués de presse). J’ai eu peur, j’ai eu la pression. J’ai travaillé comme une dingue. Le premier discours, on l’a retravaillé ensemble, mais la base était bonne. Cela m’a donné confiance en moi…. Et des discours, j’en ai écrit des dizaines et des dizaines depuis.

Ce n’est pas tout, un assistant parlementaire est à la fois secrétaire, assistante, attachée de presse et conseiller politique.

J’organisais l’agenda, je préparais ses interventions télévisées, je recevais les particuliers venus m’exposer un problème lors des permanences. Et puis, le soir venu, et le week-end, quand tout était calme, je pouvais enfin rédiger les discours.

Tout allait bien. J’étais heureuse, épanouie, je gagnais correctement ma vie. Pas à la hauteur de ce que je travaillais, mais je n’étais pas malheureuse.

Et puis, ce que j’aimais le plus au monde, la politique, est venu gâcher ce bonheur.

Enfin, non, pour être précise, ce n’est pas la politique qui a tout gâché, c’est la politique-politicienne. Les petites cuisines entre amis, le désir de vengeance, le désir de terminer une carrière en beauté, le souhait plus qu’ardent d’obtenir un portefeuille ministériel.

La machine s’est emballée d’un coup sans que je ne sente rien. On m’a tenu à l’écart des projets pendant de longs mois. Certainement parce que j’étais une fille (ça j’en suis convaincue). Et puis un jour, un article sort dans la presse. Et ce jour là, j’ai tout compris. J’ai surtout compris que ma vie professionnelle n’allait plus être la même. Et j’ai vu mon employeur se dérouter totalement de l’objectif premier que doit être un mandat parlementaire. Je l’ai vu rouler pour lui au service de ses ambitions et non de ceux de nos concitoyens. J’ai eu un mouvement de recul.

La machine m’a emportée moi aussi. Il faut dire qu’ils savent y faire à coup de « il n’y a que toi qui puisse t’en occuper », « à qui d’autres que toi je puis confier cette tâche ? ». Alors, en plus de toutes mes tâches quotidiennes, je me suis retrouvée à m’occuper de choses qui sortaient totalement des attributions de mon emploi. Mes semaines de boulot se montaient à 50 H, sans que je sois payée plus. Mais, je me disais que j’allais recueillir l’estime éternelle de mon employeur.

Jusqu’au jour où tout dérape. Les orientations politiques changent. L’entourage change. Et on vous demande vous aussi de changer d’orientation politique.

J’ai dit non.

Et ce « non »a mis un point final à ma carrière.

Ho, au début, je ne le pensais pas, puisqu’on m’a assuré que c’était fort dommage ; Que  j’aurais été fort utile si j’avais bien voulu continuer à m’occuper de ses taches « hors contrat » mais que je peux  assurer les tâches qui m’ont été confiées au premier jour, sans problème.

Et puis, au fur et à mesures des semaines, je me retrouvais de plus en plus seule. Des journées, voir parfois des semaines, à ne plus voir personne. Je tenais le mandat à moi seule. Je ne pouvais plus rien faire pour ces personnes qui venaient me voir, puisque mon employeur était parti vers d’autres cieux.

J’avais de plus en plus de mal à partir de chez moi le matin. Cette mise au placard insidieuse a eu raison de ma motivation.

Et puis, l’agressivité au bureau a fait place au « simple » désintéressement de ma petite personne. De fait, j’ai commencé à faire des crises d’angoisse, de la spasmophilie. On m’a dit « tu as un problème de comportement ». Alors, je suis allée voir un psychiatre.

J’ai eu des mots sur ce qui m’arrivait « harcèlement moral », même si j’ai toujours du mal à coller cette expression à mon expérience.

Je me suis enfoncée dans la dépression. Je me couchais le soir dès que j’arrivais chez moi. Je pleurais au bureau. J’avais des malaises de plus en plus fréquents dans les transports.

Finalement, l’inévitable arriva : rupture conventionnelle…

J’en ai rempli des seaux de larmes. Ma vie s’arrêtait. Puisque mon boulot, c’était ma vie, c’était ma passion.

Et puis, la tristesse a fait place au dégoût.

Alors, quand il a fallut que je commence à chercher un autre poste, je me suis naturellement dirigée vers autre chose que la politique. Je ne pouvais plus, je n’y crois plus. Moi la passionnée, le virus m’a quitté.

Mais, on n’en sort pas comme ça. Et pour l’instant, quand je suis reçue par un recruteur pour un poste d’attachée de presse, après avoir jeté un œil à mon cv, on me demande « de quel bord êtes-vous ? », « quel était votre employeur ? » et pire encore « si l’élection présidentielle avait lieu demain, pour qui voteriez vous »… je ne m’en sortirai jamais de ce milieu qui a fait de moi une princesse, mais qui m’a déchue du jour au lendemain.

Pourtant, je suis restée la même, sauf que je n’ai plus de conviction. Elles sont si bien enfouies au fond de moi, que je ne les vois plus, je ne les sens plus.

C’est fort dommage qu’un recruteur se borne à mon cv pour savoir si oui ou non, je suis capable de m’investir à fond sans leur casser les pieds. Ils ne voient donc pas dans mes yeux et dans mes paroles, ce dégoût de la chose dont ils sont entrain de me parler ? Pourquoi m’appellent ils pour un entretien ? Pour évacuer ce même dégoût qu’ils ressentent eux aussi ? Pour que je morfle à la place de ceux qui sont vraiment responsables ? J’ai un profond respect de la hiérarchie, et je me bats comme un autre, pour un produit auquel je crois.

En France dit on, il n’est pas aisé de sortir d’un carcan, oui, je le crois.

Quelle place a cet article dans un blog beauté ? Je me dis que si j’arrive à faire sortir cette aigreur que j’ai en moi, je serais plus belle.

La futilité a pour un temps remplacé ce qui avait le plus de sens pour moi. Ce blog, sans prétention aucune (et ça se voit) est pour moi un exutoire quand je n’en peux plus d’écrire encore et encore des lettres de motivation. Il me sert également à repartir quand je sens que la motivation me quitte.

Ce blog est récent et ne demande qu’à évoluer (ou pas), mais il me fait du bien. Et comme pour tout, j’assume toujours et totalement ce que je fais.

Je me dit qu'écrire cet article finalement, m'aidera peut être à tourner une page. Le deuil de mon travail, je l'ai fait et bien fait. Le deuil de la déception, pas encore.

Dès demain, je retourne à mes pots de crème 

 

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25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 08:31

 

J’ai été taguée ! Je sais pour vous ça ne veut peut être rien dire, mais pour moi ça veut dire beaucoup ! Et je remercie la charmante Annek link


Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème phrase : 

« Elle est la fille d’Annie Lenox. » Grazia du 11/11… désolée, les livres sont dans ma chambre.

Sans vérifier, devinez l'heure :

21h40

Vérifiez :

21h46

Que portez vous ?

Un jean, un pull noir avec une sorte de jabot en dentelles, des converses blanches.

Avant de répondre à ce questionnaire que regardiez-vous ?

Les réponses à la photo d’un vin «Chasse-spleen » que j’ai mis en statut sur mon FB. D’ailleurs un copain m’a répondu « le vin préféré de Baudelaire » et ça me fait beaucoup rire.

Quel bruit entendez-vous à part celui de votre ordinateur ? 

La télé. Envoyé Spécial..Je ne regarde que très peu la télé. Elle est souvent éteinte le soir.

Ma série favorite :

Arrrghhh je n’aime pas trop les séries télé. Je décroche tout le temps. A part une, les Tudors. Je suis absolument fan. Mais je suis une fanatique de l’Histoire.

Quand êtes-vous sortie pour la dernière fois et qu'avez-vous fait ?

En matinée. Je suis allée conduire mon frère et ma belle-sœur a l’aéroport. Cadeau d’anniversaire de mon frère à sa belle. Elle ne connaissait pas sa destination…… Rekjavik ! Amusez-vous bien les loulou !

Quand avez-vous ri pour la dernière fois ?

Ce matin, avec mon frère. Il a toujours le mot pour me faire rire.

Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Absolument rien. J’ai déménagé il y a peu et je ne sais pas encore si je vais rester. Je suis un peu en stand by. Faire des trous, ça m’embête parce qu’il faut les reboucher.

Si vous deveniez milliardaire dans la nuit, quelle est la 1ère chose que vous achèteriez ?

Un appartement dans Paris avec terrasse au dernier étage d’un immeuble bourgeois.

Quel est le dernier film que vous avez vu ?

En DVD, un énième film sur Louis XIV, mais là tout de suite, le titre m’échappe !!!

Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?

Etrange non mais j’étais à la pharmacie et une petite mamie n’était pas contente qu’un médicament prescrit ne lui soit pas remboursé. Il coûtait 6.50. Elle râlait pour la forme. Mais son mari semblait avoir honte et lui intimait l’ordre de se taire. Et moi, je n’aime pas les maris qui ne soutiennent pas leur femme

 Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Je n’ai pas d’avis c’est mon premier ! Tant que ce n’est pas un portrait chinois… je déteste ça !

Dites-nous quelques choses que nous ne savons pas encore :

Vous ne savez rien de moi, je suis nouvelle sur la blogosphère…. Je me lave les cheveux tous les 4 jours et ils me disent merci

Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?

Fleur ! Mais je ne suis pas certaine que le futur papa serait d’accord

Et si c'était un garçon ?

Un prénom breton. J’ai toujours aimé les prénoms bretons pour les garçons.

Avez-vous pensé à vivre à l'étranger ?

Oui quelquefois… mais pas trop loin, parce que je suis assez attachée à ma famille. Mais l’Angleterre m’attire, ainsi que la Suisse ou l’Italie.

Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du Paradis ?

Qu’il me demande des capsules de café…. Afin que je puisse lui en donner et redescendre :p

Si vous pouviez changer quelques choses dans le monde, en dehors de la culpabilité et de la politique, que changeriez-vous ?

L’individualisme. J’y suis confrontée quasiment tous les jours, dans la rue par exemple et ça m’attriste très souvent. Je me dis que si nous devions, cause crise économique ou d’autres évènements, être plus solidaires, et bien, c’est mal barré !

Aimez-vous danser ?

J’adore ! Je danse tous les jours chez moi, dans ma douche, en passant l’aspirateur. Où je mets mon casque dans les oreilles et je me fais une choré, ça vous requinque !

Quelle est la dernière chose que vous avez regardé à la Télé ?

Le reportage sur le « rhabillage » des stars du X, envoyé spécial. Je me dit que tout reconversion est difficile. Moi qui ai fait de la politique, j’ai beaucoup de mal à retourner dans le privé. J’ai l’impression que les recruteurs m’imaginent venir au bureau tous les matins avec des pancartes pour organiser une manif. Alors que pas du tout 

 

Je passe le relais à Whatdialike  Ne me remercie pas !

 

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 06:46

 

Hello !

Depuis que j’ai trouvé mon dentifrice idéal (voir plus bas), j’ai retrouvé goût à la vie. Je me lève en sifflotant chaque matin, je fais un pas de deux devant ma cafetière et j’envoie des baisers par milliers au monde entier quand j’ouvre ma fenêtre.

Je ne suis que joie et amour 

Pour parfaire ce tableau, j’ai décidé de commander quelques vêtements afin que mon corps soit en harmonie parfaite avec ce nouveau moi.

J’ai profité des bonnes affaires de Chamalice link (coucou et merci), pour commander quelques vêtements sur l’eshop de la marque Camaïeu. Nous étions donc un mercredi, cela tombait bien puisque j’ai profité des braderies du mercredi.

Et hop, un petit bustier noir pour 1.50 euro !

Et hop, à moi le top à manches bouffantes en soie 100 % polyester (blague pour les plus terre à terre), à 3 euros ! Une affaire !

top.jpg

Et hop enfin, j’ai craqué pour une jupe grise avec des petits plis devant à 30 euros (pas en braderie celle-ci, bien sûr mais chuuut).

Ce que j’étais heureuse mes enfants ! La vie me souriait enfin… tralalalalila

 

Par un beau dimanche matin ensoleillée, je me rendis à pied, en sifflotant dans mon Spar le plus proche, pour retirer le colis.

Je dis merciiiii à la dame avec un beau sourire (tout en me raclant le nez parce qu’il caillait sa mère dehors quand même) et je suis retournée chez moi, mon petit colis à la main.

Je me fais un bon café, je m’installe confortablement. Non, je n’ouvre pas mes colis à la hâte, je prends mon temps, je laisse monter le désir et quand je n’en puis plus, j’ouvre !!

 

Et là, je sentais le truc pas bon du tout, mais du tout du tout, tiens, regarde :

 IMG_3176.JPG

Je continue les mains tremblotantes, et je fais glisser l’article sur mon petit canapé, et voilà le travail :

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Je sentais mon amour fou du monde, me quitter…. J’avais des sueurs froides… j’ai pris mon courage à deux  mains et j’ai déplié ce tas de tissus ….

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Alors là comment dire ? Ca ne va pas du tout avec ma nouvelle ouverture de chakras.

Madame Camaieu*, vous qui avez préparé ma commande, si je le sais, votre nom est écrit en gros sur le bon de livraison « cette commande a été préparée par Madame Camaieu », je ne vous félicite pas ! D’où vient ce top ? Peut être a-t-il été renvoyé par une cliente mécontente de son achat qui l’aurait furieusement jeté à terre et piétiné avant de le glisser dans l’enveloppe de retour ? Permettez-moi de vous dire d’ailleurs que la dame ne devait pas se laver tous les jours, parce que le top a une vilaine odeur de « déjà porté pas propre ».

Comme dirait ma copine Lisa, est ce qu’une femme active qui possède un dentifrice de la mort qui tue, se trimballe avec son pantalon Moschino et ses talons de 10 avec un top dans cet état ? HEIN ?

Ce n’est pas parce que je l’ai payé 3 euros que je vais continuer à dire que Camaieu n’est qu’amour.. Si j’achetais un appareil photo avec la même réduction, soit en gros, 90 euros au lieu de 300, est ce que j’accepterais de la recevoir tout froissé ? mais pas du tout !

 

Pis en plus, vous m’aviez promis un bon d’achat de 7.50 pour tout achat. J’ai tout vidé, j’ai regardé si l’enveloppe ne contenait pas un double-fonds,. mais rien de rien. Niet le bon d’achat.

Pour toutes ces raisons, Madame Camaieu, je vous décrète responsable de la joie de vivre qui m’a quittée et vous condamne à répondre à la réclamation déposée et faire un petit geste. Par exemple, renvoyer ce bon d’achat de 7.50, ce serait un minimum…

La séance est levée.

*Pour plus de sécurité, le nom a été modifié.

 

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 10:34

 

Depuis quelques mois, je fais partie des effectifs du plus grand employeur de France : Pôle Emploi.

Et oui, comme quoi tout peut arriver à tout le monde. Après plus de 13 ans de bons et loyaux services, jetée comme une vieille chaussette la Déso. Pas pour raison économique, non, pour différence de point de vue… ça fait mal ! Très mal !

Me voici donc chez Pôle Emploi… Je pensais qu’au niveau déception, je venais de passer par le plus difficile mais que nenni … Un nouveau monde s’ouvrait à moi !

Première démarche, l’inscription. Coup de fil, on me donne un rendez-vous assez rapidement. Tout va bien.

Le jour du rdv, j’arrive 10 mn avant l’heure, j’entre ……. Pas moins de 20 personnes devant moi à l’accueil. Je me mets discrètement sur le côté de la file pour écouter ce qu’il se passe du côté de l’accueil. La dame tentait d’expliquer à un monsieur qu’il lui manquait un document, le monsieur ne comprenait pas de quel doc il s’agissait.. dialogue de sourd.. mais dialogue de sourd qui durait. Dans ma tête, le calcul était rapide 3mn/par personne multipliées par 20 personnes …… MON DIEU, JE VAIS ETRE EN RETARD A MON PREMIER RDV POLE EMPLOI !!! Et on va me radier (ben non choute, t’es pas encore inscrite)…

Mon cœur se serre et mon cerveau se demande dans quelle galère je suis. Tout le monde râle, tout le monde soupire. Je tente des sourires discrets envers mes nouveaux compagnons d’infortune, mais non, personne n’y est sensible. Alors je me dis « ok, chacun pour soi », je sors de la file et me dirige vers le fonds, je chope une personne, je dis que j’ai rdv, elle me dit « asseyez-vous là ». Ouf ! Il restait 3 mn avant mon rdv ! Je commençais à destresser….

Un jeune homme m’appelle, « suivez-moi » d’un ton sec… je ramasse vite vite en fouillis les documents que j’ai apportés. Je me retrouve assisse devant lui, il prend les doc et pianote sur son ordinateur. Ca semble durer des heures… Il me dit « alors, puisque vous avez touché telle somme, et que la racine carrée du champ des possible se multiplie avec le nombre de chômeurs en France, voilà, vous avez droit à tant par jour et vous serez indemnisée à partir de… » Glurpss, mais c’est dans deux mois et demi ça ? Je me risque à une question dont je connais la réponse « et ce n’est pas rétroactif ? ». La réponse fût cinglante « Bien sûr que non madame ! »…

Le rdv était terminé. Il me ramena à mon point de départ en me demandant d’attendre que ma conseillère vienne me chercher pour la partie « recherche emploi ». Je lui dis au revoir, j’attends encore le sien, d’au revoir...

Je me retrouve assise, j’ai des sueurs froides. Je regarde la file d’attente qui s’est encore allongée… je suis désespérée.

Une dame m’appelle. Je la suis jusqu’à son bureau. Elle est généreuse cette dame, ça se voit au premier coup d’œil. Elle me demande mon cv, me demande pourquoi je me retrouve ici. Je lui explique et elle me dit « ma pauvre, il faut passer à autre chose maintenant ».. je sens les larmes monter. Un peu de chaleur là tout de suite, ça fait du bien. Je la vois froncer les sourcils, la dénomination de mon emploi ne figure pas dans leur base de données… elle a l’air bien embêtée la dame. Du coup, elle me dit « on met quoi ? ».. je réfléchis deux secondes « chargée de mission vous l’avez ? » « oui » « ben mettez ça »…. Elle me demande ce que je veux faire, dans quoi je veux me diriger… et puis voilà, elle n’a rien à me proposer. Elle m’explique comment je dois pointer tous les mois.  C’est terminé. Je suis officiellement inscrite à Pôle Emploi et je reçois une jolie carte indiquant un numéro de chômeuse et un joli porte document avec tous les droits et surtout les devoirs d’un chômeur.

Je suis rentrée chez moi….

Dans un prochain numéro, les relations Pôle Emploi et moi.. croyez-moi, il y a de quoi se marrer… Où pas !

 

 

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